Il y a vingt-cinq ans environ, nous avons créé une nouvelle forme d’art à l’occasion de la sortie d’un Tarot (première version de notre Tarot de l’Individualisation) : l’Art Imaginatif. Aujourd’hui, suite au début d’une nouvelle phase de Renaissance (depuis 2012), nous souhaitons actualiser cette nouvelle forme d’art et nous la rebaptisons : « l’Art Sophianique ».

Nous avons déjà révélé à plusieurs occasions qu’il existe un grand cycle astronomique de la planète Vénus qui dure près de mille deux cents ans, et dont le demi cycle de près de six cents ans, rythme l’évolution de notre civilisation. Ainsi, tous les six cents ans, des changements importants se produisent au sein de l’humanité. Chacun sait qu’il y a six cents ans, a eu lieu la Renaissance (15e et 16e siècles), et que six cents ans plutôt s’est déroulée la naissance véritable de l’Europe au 9e siècle.

De nos jours, c’est la conjonction majeure entre Vénus et le Soleil, qui s’est produite en juin 2012, qui a marqué le départ de cette Nouvelle Renaissance. Cette Nouvelle phase de Renaissance durera vraisemblablement deux siècles. Pendant ce temps, et dès maintenant, l’être humain dispose de toutes sortes de facultés et de capacités nouvelles qui ne demandent qu’à s’exprimer.

Bien sûr, à l’opposé de cela, il existe des forces qui ne veulent pas que l’être humain se révèle et donne naissance à une nouvelle société ! C’est la raison pour laquelle, à notre époque, l’être humain est tellement dénigré et que la nouvelle technologie est utilisée à des fins immorales, dans le but d’affaiblir la pensée de nos contemporains. Cela devient de plus en plus évident et dangereux, car ce sont les facultés cognitives et créatives de l’individu qui sont en danger.

C’est la Nouvelle Renaissance qui est directement attaquée ! Alors, ne nous laissons pas faire !

Qu’est-ce que l’Art Sophianique ?

C’est un nouvel art adapté à l’être humain de notre temps. Cela signifie que nous sommes à une époque où il devient de nouveau possible de se relier au monde spirituel par ses propres moyens, avec l’aide d’une forme de méditation appropriée, que nous appelons « méditation créatrice ».

Dans le passé, l’être humain était clairvoyant et il se laissait inspirer des pensées et images par des entités spirituelles. Sa forme d’art correspondait à ce lien favorisé avec le monde spirituel. Puis, l’être humain a progressivement perdu cette clairvoyance atavique. Ce sont les Européens qui l’ont perdu les derniers.

Par la suite, autour de la Renaissance, il y a six siècles, un nouvel être humain est né : un individu fonctionnant principalement depuis sa tête, car son but était de devenir indépendant du monde spirituel, c’est-à-dire un être expérimentant la liberté. A ce prix, l’être humain de la Renaissance perdit le lien avec le monde spirituel. A partir du 17e siècle, nous avons vu apparaître un humain moderne et un artiste nouveau. Celui-ci était coupé du monde spirituel et il s’intéressait davantage au monde matériel. Parallèlement, des artistes particulièrement doués conservèrent un certain lien avec le monde spirituel, tout en fonctionnant en tant qu’homme moderne : pour exemples, Rembrandt (1606-1669), ou les pré-Raphaëlites, Gustave Moreau (1826-1898), ou encore William Bouguereau (1825-1905) sont de ceux-là…

Aujourd’hui, nous sommes à l’aube d’une Nouvelle Renaissance où il redevient possible de se relier au monde spirituel, mais pas selon l’antique manière, à savoir en se laissant aller, passivement, à recevoir une « inspiration » venant du monde des dieux ! Ce temps-là est révolu depuis la précédente Renaissance, c’est-à-dire depuis le 15e siècle. Ainsi, tous les channelers, médiums ou voyants à l’antique (clairvoyance du ventre), sont appelés « retardataires », car ils disposent encore d’une faculté dépassée et qui n’est plus en accord avec notre temps ! Nous ne donnons ici aucun jugement de valeur : c’est simplement la connaissance du fonctionnement actuel de l’être humain qui nous permet d’affirmer ce fait.

Aujourd’hui, avec la Nouvelle Renaissance, il devient possible de se relier consciemment au monde spirituel, grâce à une clairvoyance de tête qui se prépare par un travail en profondeur dans le Cœur spirituel. Nous avons créé une méditation spécialement adaptée pour ce travail, que nous appelons « méditation créatrice » et qui n’est enseignée qu’oralement, comme toute méditation véritable.

En pratiquant cette forme de méditation typiquement occidentale, nous accédons à la sagesse du monde spirituel, et nous en recevons des images et des inspirations. C’est la raison pour laquelle nous donnons le nom d’Art Sophianique à ce nouvel art. En effet, en Grec, « sophia » signifie « sagesse ».

La première définition que nous pouvons offrir de l’Art Sophianique est celle-ci :

  • L’Art Sophianique a pour mission d’incarner la sagesse du monde spirituel au travers de différentes disciplines artistiques.

Par exemple, les couvertures de nos ouvrages sont réalisées par Lucidaëlle (Lucie Delalain, qui collabore à la rubrique Jeunesse & Vie sur ce site) en pratiquant l’Art Sophianique.

Cela signifie que sur ses tableaux ou illustrations nous percevons les deux mondes : ses œuvres représentent la rencontre entre le monde invisible (ou monde spirituel) et le monde visible ou matériel. En quelque sorte, la mission de Lucidaëlle est de traduire les messages du monde spirituel (sa sagesse) sous une forme artistique (tableaux ou illustrations). Dans les images qu’elles nous offrent, il est possible d’y trouver des symboles, des couleurs, des formes, des personnages, qui révèlent tous des messages de la sagesse du monde spirituel. Nous y trouvons de la couleur et de la beauté, car l’Art Sophianique veut générer de l’espérance et rendre le cœur joyeux.

En cela il se démarque d’un art encore trop moderne « psycho-caca », très sombre où l’artiste déverse son subconscient. Sans s’en rendre compte, un tel artiste nous entraîne dans ses bas-fonds. Nous trouvons que le seul intérêt de ce type d’art est éventuellement pour son auteur, mais ceci n’a rien à voir avec l’art véritable qui ne doit jamais être égoïste.

L’Art Sophianique est fraternel et porteur de forces de guérison, car l’artiste donne une petite part de son esprit dans son œuvre.

Bien que beau et coloré, cet art n’est en aucun cas « naïf », c’est-à-dire uniquement là pour faire beau, bien au contraire, puisqu’il est « habité » par toute la force transformatrice d’un travail intérieur et spirituel en amont, ce qui lui octroie ses vertus guérisseuses. Pour la personne qui contemple les œuvres de Lucidaëlle, les messages peuvent être plus ou moins directs ou faciles, et parfois ils demandent davantage de contemplation, voire une méditation pour « entrer » dans le message, afin de se l’approprier.

Un proverbe chinois dit : « une image vaut dix mille mots », traduisant par-là qu’une image peut contenir beaucoup d’informations ou de connaissances.

C’est notre but avec l’Art Sophianique et ce sera notre deuxième définition :

  • L’Art Sophianique donne du sens à ses œuvres, lui apporte une profondeur qui résulte d’un travail intérieur de l’artiste.

Cela nous amène à concevoir la pratique de l’Art Sophianique en trois temps (pour le moins) :

  1. Une recherche méditative, grâce à un lien conscient avec le monde spirituel (nous insistons sur le lien conscient, car c’est la seule possibilité, de nos jours, de rencontrer des entités œuvrant pour la Lumière), afin d’être inspiré par une entité spirituelle porteuse de sagesse et d’un message qu’elle nous propose de révéler (cela implique un travail intérieur).
  2. La pratique de notre discipline artistique qui consiste à manifester ce que nous avons vu ou entendu dans le monde spirituel, en demeurant le plus fidèle possible à l’entité qui nous a offert son message (cela peut impliquer également un travail intérieur).
  3. La mise à disposition de notre œuvre réalisée dans le monde (vente, prêt, don, etc.).

En résumé, nous pouvons donner notre troisième définition de l’Art Sophianique :

  • L’Art Sophianique est un nouvel art qui associe la méditation (accès conscient au monde spirituel) à une discipline artistique, dans le but de contribuer à manifester l’œuvre divine à notre niveau, avec nos moyens.

Bien évidemment, ce nouvel art s’adapte très bien à l’écriture sous toutes ses formes, dont la poésie, dont nous vous avons donné plusieurs exemples sur ce site (et même des créations poétiques à « six mains »), ainsi qu’à toute autre discipline artistique. Depuis quelques années, des artistes de toutes sortes présentent des œuvres belles et originales qui peuvent s’inscrire dans notre nouveau courant. Pour l’instant, ils ne sont peut-être pas encore pleinement conscients de ce à quoi ils participent, mais il est probable que cela va venir.

Nous vous invitons à nous le partager, si vous le souhaitez…

Pierre Lassalle

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