Et voici notre belle humanité au bord d’un nouveau monde ! Certains diraient au bord d’une abysse, mais nous choisissons d’opter pour le côté sage et lumineux de la Force !

Nous vivons un rendez-vous de taille pour une nouvelle civilisation… à créer ensemble !

Comme décrit dans notre livre Art Sophianique, cet enclenchement est dû à ce que Pierre Lassalle nomme « la Nouvelle Renaissance », débutée en juin 2012, et qui va donc, dans les décennies à venir, voir renaître et se développer l’ensemble des pôles artistiques, culturels, spirituels et sociaux.

Nous sommes par conséquent, en cette année 2020, aux premiers balbutiements d’un grand mouvement, ou d’un grand retournement au sein de l’humanité.

Malgré le fléau très répandu de l’ignorance, force est de constater que de plus en plus de lumières humaines s’allument, des esprits réveillés en quête de compréhension, et surtout d’évolution, et qui portent en eux cette flamme que des valeurs où la vie est respectée, puissent nous fédérer. Les premières avancées sont évidemment celles de conquérants, de pionniers, exerçant leur libre arbitre et manifestant leur unicité avec liberté, courage et désintéressement, afin que s’édifie l’arche menant notre humanité vers un futur meilleur.

En écrivant futur meilleur, nous entendons que « meilleur » est le superlatif de « bon » … et que, en ce sens, notre futur – à savoir les plans de notre destinée commune en tant qu’humanité – est édifié sur la base du « bon », et même du « plus que bon » ! En clair, pour qu’un futur meilleur advienne, il s’agit de mener des actions qui soient vertueuses, transcendantes, où la lumière du bien est posée en conscience, et grâce auxquelles l’Amour est victoire…

L’Amour est le guide pour notre humanité, et notre futur sera d’autant meilleur que les humains choisiront de s’aimer les uns les autres !

En somme, un futur meilleur se construit, dès aujourd’hui, grâce à l’expérience volontaire de « l’héroïsme de l’amour », ou encore « l’amour vertueux » !

Et, si nous nous souvenons que la future civilisation, celle du Verseau, est censée être celle de la fraternité, ou amour fraternel, et que l’Archange qui lancera le bal de cette ère du Verseau est Anaël, l’Archange de l’Amour, l’Art et la Beauté… wow ! Le rendez-vous est pris et bien compris !

Et, si nous nous souvenons également que nous vivons actuellement dans le dernier tiers de l’ère des Poissons, au cours de laquelle se déroule (dans le monde éthérique) la Parousie du Christ… qui est notre Créateur et Dieu de l’Amour… wow bis !! ~ « Euh… je signe où… ?! »

Alors, effectivement, si nous réalisons les efforts aujourd’hui pour mettre le verbe « aimer », associé à « héroïsme », au centre de nos vies, forcément nous ouvrons les portes du futur : celles qui nous amènent vers notre Dieu d’Amour et permettent Son rayonnement depuis le monde éthérique (Sa Parousie) jusque sur Terre, et celles de l’ère du Verseau (préparation en parallèle), où se vivra l’Amour dont les germes auront été semés dès maintenant.

De cette compréhension et son accomplissement naîtront de vrais miracles !

Mais alors, quel est donc le rapport avec la Poésie et ses poètes ?

En réalité, les poètes ont depuis toujours été reconnus comme étant ceux qui pouvaient guider les peuples lors de grands changements de civilisation, à l’instar de celui que nous vivons actuellement…

Pourquoi les poètes ?

Parce qu’ils apportaient la sagesse, la lumière spirituelle, grâce à leur force de visionnaires, et leur inspiration due à leur intime lien au monde divin. Ils offraient par la voie de l’art du Verbe, des images sages, claires et bienveillantes (impersonnelles), qui éclairaient le peuple et lui redonnaient la foi et l’espérance, pour avancer là où leurs pas devaient être menés. En ce sens, ils étaient des poètes-prophètes et ils détenaient la confiance absolue du peuple. Ils dessinaient la lumière du futur par le Verbe…

Dans l’univers de la Bible, le poète était le prophète, « la bouche de Yahvé ». Et pour les philosophes de l’Inde, Poésie, dans ses formes supérieures, rejoignait la contemplation du sage.

Aujourd’hui, et ce, au vu des explications données ci-dessus, nous dirions que : de vrais poètes, qui voudraient jouer leur rôle d’éclaireurs du futur, seraient ceux qui devraient ouvrir et guider notre humanité sur la voie de… l’expérience d’aimer, avec héroïsme !

Pourquoi utiliser le conditionnel ici ?

Tout simplement car ceci est… à condition que Poésie, les poètes, la Sagesse et l’Amour se retrouvent ! Il s’agit d’une exigeante révolution à réaliser…

Actuellement, l’une des plus graves pandémies est celle de l’ignorance, ou le rejet de la sagesse spirituelle (et la paresse de s’y relier). C’est une maladie de la pensée, devenue « hémiplégique », car elle n’opère plus que dans une seule direction, à savoir celle de la matière, en excluant celle du Ciel, du monde spirituel, invisible. Or, la sagesse spirituelle est pure lumière, essentielle, bienveillante et juste ; elle nous constitue, nous nourrit, et nous éclaire dans nos missions terrestres, afin que nous nous révélions en conscience, individuellement et avec nos prochains. Sans elle, l’humanité reste aveugle, perd sa foi, sa joie, s’égare, chute et s’assombrit…

Il est donc grand temps de retrouver la sagesse céleste, et nous y fier en conscience !

Toutes les connaissances spirituelles sont de nos jours accessibles… Cependant, le plus important ne réside pas dans le fait de lire avidement et intellectuellement tous les livres traitant des mystères de Dieu, mais bien plutôt dans l’expérimentation intérieure et évolutive que nous pouvons en « vivre » nous-mêmes !

Pour cette expérience de la sagesse « vivante », la solution certaine, voire absolue, siège dans la pratique de la méditation : de cette façon, nous sommes seuls avec nos questionnements essentiels, et les réponses qui adviennent s’impriment et résonnent telles des confidences de la sagesse divine œuvrant dans notre cœur sacré… Ceci est mère-veille vitale, et c’est ce qui bâtit notre foi, nous éclaire en profondeur, et crée notre lien éternel et conscient avec le Ciel… enfin retrouvé !

Et ce n’est pas tout : l’expérience intime de la sagesse libère notre esprit, certes, et elle invite aussi… l’Amour, le vrai ! Nous dirons que notre écrin d’accueil à l’Amour divin (ou surhumain, car au-dessus de l’humain et non encore intégré à lui), est formé et permis grâce à la foi retrouvée, par la sagesse en soi ressuscitée.

Cette réalité est universelle : la vraie foi, basée sur des parts de sagesse dévoilées, comprises et vivifiées en méditation, est le socle et le temple pour que descende l’Amour des hauteurs célestes.

Ainsi, le poète moderne, s’il conquiert la sagesse de juste manière, devient celui qui permet un « nouvel art d’aimer ».

Pourquoi ?

Parce qu’il manie la puissance du Verbe créateur avec l’amour de la sagesse spirituelle, et l’amour pour ses frères et sœurs et notre futur commun ! Avec lui, tout est possible !

D’ailleurs, l’étymologie de poésie provient du grec poiêsis, c’est-à-dire création, du verbe poiein, faire, créer. Par définition, le poète est considéré comme le créateur, l’artiste par excellence, car il invente en même temps le langage, avec ses figures et son rythme, et l’objet du langage, que l’architecture du poème doit garder.

En somme, le poète – s’il veut porter ce nom, encore aujourd’hui – est forcément un grand amoureux du Divin. Et, de nos jours, nous pourrions dire un « amoureux de l’Amour » ! … dans le sens où depuis 2000 ans, nous évoluons avec la grâce vivante de l’impulsion de l’Amour déposée dans notre cœur spirituel par le Christ, notre Créateur et Dieu de l’Amour, qui S’est incarné en l’Homme.

Dieu et l’Amour ne font clairement qu’Un !

Mais encore faut-il l’expérimenter librement, intimement… Et c’est en ce sens que résident les efforts majeurs pour le poète moderne : devenir un pilier inébranlable de foi en l’Amour, pour en conduire la force en ce monde qui souffre de son ignorance et de son absence…

Pour continuer sur cette lancée, la sagesse de la Numérologie nous démontre que le nom Poésie = 7+6+5+1+9+5 = 33/6 ! Il s’agit ni plus ni moins du Nombre du Christ par excellence, Son Amour, et le signe de Sa résurrection !

Ainsi, au regard des Nombres, nous pourrions définir la Poésie comme : l’Art infini d’Aimer, ou l’Art d’expérimenter et d’exprimer l’Amour, ou encore, l’Art de tout ressusciter grâce à la puissance de l’Amour et du Verbe !

Bien sûr, il est question du verbe « aimer » en incluant la source divine de l’Amour en conscience, et non pas du semblant de verbe « aimer » en incluant la source égotique de notre pataugeoire émotionnelle troublée par maints désirs !

L’Amour est pur, divin, et force des forces, oui ! Mais encore faut-il que l’être humain parvienne à en être le conducteur, à partir d’une conscience la plus raffinée qui soit… sinon, ce qu’il nommera « amour » sera bien loin, et surtout très « pollué », comparé à sa source originelle ! C’est ici que s’invite tout le jeu de la purification et de la transformation de soi, qui sublime l’être (imparfait à la base), et permet de comprendre et de s’ouvrir à la pureté du mystère de l’Amour, pour ensuite éveiller les cœurs à sa présence vivante…

Il est bon de comprendre que le poète ne dispose d’aucun outil extérieur ou sensoriel pour manifester Poésie : il est lui-même, tout entier, l’outil du Verbe, l’outil de l’Amour spirituel. Aucun support ni aucun sens physique ne le soutient pour œuvrer (si nous parlons de vraie Poésie) : tout est pure création intérieure, spirituelle !

La conquête de Poésie est celle des hauteurs célestes, et la solitude intérieure du poète requise en ce sens, permet que sa pensée subtilisée se marie à la source de l’Amour.

Cette unité, conquise de haute lutte et avec persévérance, est la victoire de Poésie… car alors, le poète vit et « pense Amour » ; et lorsqu’il exprime cette pensée d’Amour, ou cette Amour-pensée, il devient vraiment une lumière sur le chemin du futur, avec Dieu, au sein de l’humanité. Et son art, Poésie, devient l’expression de cette victoire, de cette sublime unité… grâce à laquelle le futur devient présent, pour tous les cœurs qui le veulent !

Ne doutons jamais de la force de Poésie et la force de ses poètes !

Leurs œuvres s’écrivent et s’écriront au-delà de toutes les tourmentes, grâce à l’ancre de leur esprit épousant l’Amour.

Notre futur d’Amour s’écrit avec les pieds des poètes, en vers et pour tous !

Merci Poésie…

 

Recrue d’Essence

« Au sein d’une Lumière providentielle,
Se maintient l’Amour au toucher divin,
Que l’Or du demain s’invite en l’Humain,
Et dans ses mains… Sa gracieuse Nouvelle. »

Céline Lassalle

 

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