Les idéaux, les buts, les projets, ou tout simplement l’espérance que ceux-ci véhiculent, tout cela donne un élan et une direction à notre vie.

Malgré tout, cette aspiration n’est pas toujours présente,… et même parfois complétement absente ! Alors qu’une telle aspiration est naturelle et nécessaire dans la croissance de l’enfant vers l’adultat, il est facilement remarqué que celle-ci s’éteint, ou est oubliée, ou bien encore, peut-être, jamais ressentie.

Que cela soit une véritable tragédie, la raison et la solution ne sont pourtant vraiment pas loin.

La raison – imposante comme une baleine ! – est à une société bornée à vouloir mettre l’être humain sous son contrôle, et l’être humain de lui céder ce pouvoir. Afin de rendre cela possible, sa ruse douce mais efficace (et sournoise il faut le dire), est de tuer toute soif de liberté, d’initiative, en entourant et encombrant l’individu de trop de choses, jusqu’à ce qu’il n’y ait plus ni place, ni temps à ce qui viendrait de lui. Et ce le plus tôt possible, et cela devient même de plus en plus tôt ; et aujourd’hui, c’est vraiment très tôt !

Alors, à chaque fois que nous nous laissons faire – dans notre éducation, nos médias et autres – à croire tous les prêts-à-penser qui nous sont offerts avec gentillesse, en réalité nous remplaçons notre aspiration, notre flamme, notre idéal, ou nos belles idées par des automatismes et des décisions qui ne nous appartiennent pas. C’est un troc que nous payons cher, car insidieusement, sans nous en rendre compte, nous ne sommes plus « soi », l’être unique, mais nous sommes « tout le monde », une masse générale.

Après, il en vient que les vœux sont amoindris : sans l’ombre d’un soupçon, il ne s’agit pas de notre maximum. J’entends encore des jeunes dire concernant leur idéal : « c’est construire ma maison naturelle », ou concernant l’amour : « je voudrais bien trouver une compagne, parce que c’est tout de même agréable qu’on s’occupe de moi », ou encore leur raison de vivre : « tout ce qui m’intéresse c’est le fric ». Ne voyant pas plus loin que le lendemain, et si oui, c’est souvent pour penser à la retraite. Ou encore les vœux peuvent ne rester que des rêves enfouis, tellement nous sommes convaincus de nos lubies surréalistes !

Ceci n’est absolument pas normal, il faut le voir en face (!), en plus c’est destructeur.

Quant à la solution, pour trouver et cultiver une vraie aspiration, elle est aussi accessible que l’air que l’on respire : eh bien…, pense, lis et découvre, prends un temps de réflexion, cherche au fond de toi-même, et trouve ce qui te tient le plus à cœur. Après viendra la manifestation. Pour moi, c’est trouvé, et le livre L’Aventure Héroïque m’a grandement aidé à mettre de l’ordre dans mes pensées et mes actes. Alors bien sûr, je le recommande.

Par Lucie Delalain

Pour L’Aventure Héroïque, et Lumière dans la Matrice

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