Les deux pièges principaux qui empêchent l’action du Bien sont :

  • L’action d’un faux bien, c’est-à-dire agir uniquement pour soi, pour se faire plaisir ou faire plaisir à quelqu’un (pour obtenir un « retour » sympa !), donc l’action égoïste.
  • Le refus d’agir, sous toutes sortes de prétextes : je ne suis pas prêt, c’est trop tôt, je ne sais pas comment m’y prendre, les autres font cela mieux que moi, je n’ai pas le temps, mon poisson rouge est malade, on verra demain, etc.

Attention ! Il vaut toujours mieux agir que de ne rien faire. Beaucoup de gens se disent que, plutôt que de faire des bêtises, il vaut mieux ne rien faire ! C’est une belle excuse de lâche ou de paresseux !

Pourquoi ?

Parce que nous ne prenons véritablement conscience du Bien qu’en l’agissant.

De plus, en tirant des leçons de nos erreurs nous progressons. Alors que si nous n’agissons pas, nous ne progressons pas !

Tant que le Bien demeure dans notre tête, nous ne pouvons pas le qualifier de Bien, mais seulement de projet ou de rêve, car le Bien n’existe vraiment qu’à partir du moment où il a été manifesté.

Les Français ont beaucoup de difficultés avec cela, car ils n’aiment pas agir… alors, ils se racontent toutes sortes d’histoires pour ne pas agir et demeurer dans leur tête. Ils rêvent !

Il y a l’intérieur et l’extérieur. Le vrai Bien appartient au domaine extérieur. Bien sûr, nous devons le construire à l’intérieur avec notre pensée, afin qu’il soit le mieux défini et précis possible, mais le rôle du Bien est d’être agi dans le monde. Si vous le gardez en vous, dans votre tête, alors ce n’est qu’un rêve, et il serait malhonnête de l’appeler un Bien, puisque vous ne l’avez pas encore manifesté : donc, vous ne savez pas si c’est un vrai Bien, ce n’est qu’une hypothèse.

Rappelez-vous : un Bien n’existe véritablement que lorsqu’il est agi, et c’est à ce moment-là que vous en prenez conscience.

Agir un vrai Bien provoque des bons symptômes.

Quels sont-ils ?

La joie, en premier lieu.

En prenant conscience du Bien que vous avez agi, vous ressentez la confiance en vous qui grandit. Et si vous êtes attentif, vous ressentirez également de la gratitude, pour votre Ange, le monde spirituel, en somme pour les forces qui vous ont inspiré et soutenu… et aussi, pour vos « alliés » qui ont œuvré avec vous (si vous n’étiez pas seul dans cette action).

Vous ressentirez aussi la liberté, car vous êtes allé au bout de votre projet ou but sans écouter tous ceux qui essayaient de vous en détourner (en vous faisant confiance, en voulant agir une vérité, vous avez découvert la liberté).

Vous ressentez une certaine force intérieure, et vous avez le cœur ouvert, ce qui génère une dose de paix et d’amour. Bien sûr, vous vous sentez digne, vous avez envie de partager votre expérience, afin de répandre le parfum de l’espérance.

Finalement, vous serez prêt pour le défi suivant…

En revanche, agir un faux bien ou refuser d’agir engendre de mauvais symptômes.

Vous avez cherché à « faire plaisir » et cela n’a pas « fonctionné » (jamais !), alors vous vous sentez déçu, maussade, quelque peu en colère, sans vous l’avouer vraiment, parce que vos attentes ont été contrariées.

Vous ressentez un vide intérieur que votre action fausse n’a pas pu remplir (ou votre refus d’agir). Vous n’avez rien à partager.

Vous avez l’impression qu’à chaque fois que vous devez agir quelqu’un vous y oblige (il faut que…), vous ressentez de la pression sur vos épaules et vous ne vous sentez pas libre. Vivez dans la vérité plutôt que dans le mensonge pour en sortir !

Vous vous sentez indigne, médiocre et vous vous dénigrez…

Vous demeurez méfiant vis-à-vis de ceux qui vous proposent des actions (qu’est-ce qu’ils me veulent ?), et vous êtes toujours dans le doute…

Vous avez de gros problèmes d’autorité…

Vous refusez toujours les responsabilités, vous êtes fuyant…

Vous oubliez toujours ce que vous avez à faire, et vous demandez sans cesse aux autres ce que vous devez faire (de cette façon, ce seront eux les responsables !).

Finalement, vous vous sentez insécurisé, coupable, et cela génère de l’agressivité chez vous.

Il vaut mieux agir le vrai Bien, n’est-ce pas ? C’est meilleur pour la santé ! Et, c’est bon pour le moral !…

 

Pierre Lassalle

 

 

Abonnez-vous à l'infolettre !

Vous recevrez ainsi les derniers articles de Pierre Lassalle et ses collaborateurs...

Merci pour votre inscription !