L’éditeur : Pierre Lassalle bonjour. Vous venez de publier votre 34ème livre. Je crois que celui-ci a une importance toute particulière à vos yeux. Pouvez-vous nous parler de votre travail, qu’avez-vous voulu exprimer dans cet ouvrage ?
Pierre Lassalle : C’est un ouvrage qui traite des différents aspects de la Nature. Je dirai que ce travail se place au croisement de l’écologie – dans son souhait d’étudier et de comprendre la Nature, depuis son point de vue scientifique et matérialiste – et de la spiritualité, dans son vœu de rencontrer les forces et les lois à l’œuvre dans la Nature, avec un point de vue spiritualiste.
Mais, plutôt que de traiter d’écologie, qui regroupe un ensemble de sciences, j’ai préféré parler de la dimension universelle, pratique et spirituelle de la Nature, que j’ai nommée « Ecosophie ».
Et plutôt que de parler d’un ésotérisme folklorique de la Nature (« Allons à la chasse aux gnomes, tralali, tralalère ! »), avec tous ses faux mystères concernant les pseudos-rencontres avec des êtres de la Nature, j’ai préféré parler de la dimension universelle, pratique et spirituelle de la Nature, que j’ai nommé « Naturosophie ».
L’éditeur : Vous voulez dire que cet ouvrage crée un pont entre, d’une part, les ouvrages d’écologie, plutôt scientifiques et/ou politiques, et, d’autre part, les livres ésotériques parlant davantage du folklore dans la Nature?
Pierre Lassalle : Tout à fait. Généralement, les ouvrages d’écologie s’arrêtent, très superficiellement, aux problèmes extérieurs, matériels ou économiques engendrés par le mode de vie matérialiste, libéral et individualiste de l’humain postmoderne, mais sans trop insister sur le fait que nous devrions changer notre mode de vie pour éviter de détruire la Nature.
Les seuls intéressants dans ce domaine, sont les livres d’écologie profonde que l’on appelle « deep ecology », une philosophie environnementale et pratique créée par le philosophe norvégien Arne Næss (1912-2009), dans les années ’70, qui creuse en profondeur et regarde en face les vrais problèmes, et leur apporte des solutions.
Quant aux ouvrages d’ésotérisme ou de pseudo spiritualité, ils se consacrent essentiellement au folklore concernant la Nature : les fées et autres êtres de la Nature. Qui sont-ils ? Comment les rencontrer ?
Il faut savoir que les auteurs qui écrivent ce type d’ouvrages, plus ou moins bien documentés, sont incapables de rencontrer réellement le moindre elfe ou gnome, car la grande majorité n’est pas clairvoyante ! Ce sont donc des arnaques !
Dans ce type d’écrits, seuls sont vraiment intéressants ceux qui compilent des histoires ou légendes sur le « petit peuple » (fées, gnomes, ondines, elfes, etc.), et ceux qui sont écrits pas de véritables clairvoyants, ce qui est très rare !
L’éditeur : Vous avez employé le mot « Ecosophie » comme un des grands thèmes de votre livre, que signifie-t-il ?
Pierre Lassalle : Je ne suis pas le premier à employer ce néologisme, d’autres l’ont fait avant moi. Toutefois, je peux définir ce que je mets derrière ce mot.
Ecosophie est constitué étymologiquement de deux mots grecs : oikos, qui signifie l’habitat, la maison, le foyer, le lieu ou l’environnement naturel ; et de sophia qui signifie sagesse ou connaissance, mais dans le sens d’une sagesse qui doit être manifestée, c’est-à-dire pratique, et non pas seulement pensée.
Ainsi, je définis le mot écosophie comme la sagesse ou connaissance pratique à l’œuvre dans le domaine de l’habitat humain, aussi bien dans le sens commun de la maison, que dans le sens plus large qui est celui de la Nature.
Mon livre expose les applications de l’écosophie par rapport à la Nature. Dans ce sens, de nombreux exercices pratiques sont proposés au lecteur, dans le but de la guérison ou rédemption de la Nature, afin que l’être humain ressente sa responsabilité, sans aucune forme de culpabilité, dans l’état d’esprit d’une union correcte avec la Nature.
Dans cet ouvrage le lecteur découvrira donc une partie écosophique, qui correspond au mode de vie de l’être humain en bonne intelligence avec la Nature, puisqu’il en fait partie intégrante, et notamment la connaissance concrète des fêtes sacrées de l’année, afin d’établir un rythme annuel en accord avec les quatre saisons, pour trouver équilibre, harmonie et paix dans son existence.
L’éditeur : Vous avez également employé le mot « Naturosophie » comme un autre grand thème de votre livre, pouvez-vous également nous l’expliquer?
Pierre Lassalle : Bien sûr. Je ne suis pas le premier, non plus, à utiliser ce mot qui est parfois proposé comme un synonyme du mot « naturopathie ».
La Naturosophie, qui dans notre interprétation n’a rien à voir avec une quelconque médecine ou méthode de guérison, est essentiellement la sagesse ou connaissance pratique des forces et des lois de la Nature, qui en réalité sont des êtres!
Etymologiquement, le mot « naturosophie » est constitué du mot latin natura qui signifie « ce qui existe depuis la naissance », et du mot grec sophia dont je viens de parler.
Il y a une partie liée à la Naturosophie dans mon livre, qui correspond à une connaissance concrète des forces et des lois naturelles, qui sont des êtres avec lesquels nous pouvons entrer en contact, non pas dans le but de nous amuser ou de « consommer » des émotions pseudo- ésotériques, mais plutôt de les comprendre et de progresser vers une collaboration avec eux.
L’éditeur : Et, est-ce que vous proposez des activités pour expérimenter ces méthodes dont vous parlez dans « Natura » ?
Pierre Lassalle : Oui, et notamment au Québec ! Je propose un rendez-vous majeur dans la belle région des Laurentides, au début septembre. Ce sera l’occasion unique d’approfondir certaines connaissances et d’expérimenter des exercices essentiels et exclusifs, pour se relier à la Nature et collaborer avec elle. Chaque participant se verra présenter des moyens simples et pratiques pour sauver et guérir la Nature… C’est un grand moment en perspective, pour vérifier que : Oui, c’est possible et c’est… dès maintenant ! C’est LE rendez-vous pour les vrais amoureux de Dame Natura au Québec !
L’éditeur : Merci Pierre. Il me semble approprié de terminer par un : « Longue Vie à Natura » !
Pierre Lassalle : Oui, tout à fait, et merci à vous.